LES FRANÇAIS SONT INDIGNÉSUn appel à la mobilisation en demi-teinte, avec 200 défilés et près de 270 000 manifestants dans les rues de la métropole. Les principales revendications n’ayant pas étaient suivi. A Dunkerque les mouvements syndicaux n’ont pas pris une grande ampleur mais ce n’est pas terminé pour autant.
L’Etat se trouve nez à nez avec l'alourdissement de sa dette publique, une détérioration qui ne cesse de s'accroître depuis le début de la crise financière en 2008 mettant les Françaises et les Français devant un fait accompli qu’ils n’ont pas sollicité.
Cela n’est malheureusement pas terminé pour autant Bruxelles prenant à contre pied les recommandations faites par les membres du Fond Monétaire International sur le toujours plus de privations. Nous devrons donc faire face également à une récession des pays de la zone européenne dans les mois à venir.
Il en résultera une activité économique en chute libre et des citoyens vivant en permanence dans l’incertitude, chômage, précarité, pauvreté, vols, agressions et suicides sont en nettes recrudescences depuis 2008 et ne feront malheureusement qu'accroître les demandent d’aides de nos concitoyens envers les structures gouvernementales et sociales. Lorsque l'ont voit de nombreux fonctionnaires de catégorie C vivant pour la plupart dans la honte, se ravitailler dans les restos du cœur ou au secours populaire, devant pour certain dormir dans leur véhicule je me dis qu’il y a urgence et que nous sommes tombés bien bas de l’échelle, une échelle que la plupart d’entre-nous n’ont jamais montée au-delà du deuxième barreau, les salaires étant pratiquement gelés depuis près de 20 ans...
Les mouvements de protestations en 1995 furent à leur époque les plus importants depuis mai 68. Cette période n’a apparemment rien changé dans notre société, devront-ils se durcir pour que les consciences s’ouvrent enfin sur la réalité de ce que le masse dite populaire vivant dans la précarité et la pauvreté subissent de plein fouet ?
Les banques, le patronat et les politiques sont-ils occupés de créer une nouvelle forme d’euthanasie à grande échelle ? Comment sauver les banques et à quel prix ? Les Français sont indignés et ils le montreront de nouveau. Nous en avons assez !
Les plus riches ne pourront ignorer plus longtemps les souffrances endurées par le peuple français et même européen, ils ne peuvent pas abandonner et spolier celles et ceux qui ont contribués de leur main et au prix de leur sueur a construire leurs richesses, il est temps de répartir celles-ci avec celles et ceux qui les ont créées...
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